Chercher dans l’histoire de l’art ses références, sa « famille » artistique, c’est surtout donner plus d’importance aux discours qui ont été mis de côté, voir qui ont été effacés par une lecture patriarcale de l’histoire de l’art.
Comment ne pas être le vecteur involontaire d’une idéologie dans laquelle on ne se reconnaît pas ?
Créer de nouveaux langages, en fictionnant la pratique plastique est l’alternative que j’explore. Mon travail est le résultat de réflexions sur les politiques de genres, les politiques Queer, la peinture, la place du peintre, les identités et des questionnements plus personnels sur la peinture comme possible vecteur de pouvoir.
Déplacer dans la pratique de la peinture des expressions plastiques qui ne sont pas uniques. Investir la surface, flirter avec le mauvais goût des couleurs, mettre le doute sur l’identité du peintre sont autant de problématiques qui m’ont amenées à travailler avec les personnages fictifs de mael, Fañch Gall et Roland.